Candidature Watto

Watto rentrait d'une de ses journées de travail, dure, tout est dur sur cette planète. vous devez vous méfier de tout, regarder chaque recoin, être attentif, à l'affut du danger qui arrive toujours très vite et à l'improviste. Watto marchait sur le sol au sable rouge laissant de petites traces derrière lui. Le vent soufflait sur son casque pressurisé et un petit sifflement se faisait entendre de temps en temps sur le casque en plus de craquements habituels du au choc des plus gros grains sable , les plus fin pouvaient s'infiltrer dans votre scaphandre si ce dernier était de mauvaise qualité. L'homme arrivait devant son bunker et appuya sur une série de touches qui s'allumaient en vert au fur et à mesure.





Puis un petit déclic confirmait l'acceptation du code et l'ouverture du sas en acier trempé. Il s'ouvrit lentement et avec saccade au début, due aux infiltrations de sable; Puis il pris de la vitesse et une petite salle s'ouvrit à Watto. La lumière du soleil dans le dos de ce dernier éclairait d'autant plus la pièce. Le terraformeur franchit alors le sas dans un silence de mort et passa dans la salle de décompression. Elle était uniformément monotone. Il n'y avait aucune décoration ni ornements seulement le gris brillant caractéristique du métal froid qui composait les mur de la pièce. La seule chose qui se différenciait de l'architecture était un petit bouton à hauteur d'épaule sur le mur droit. Watto dans un geste lent et habituel appuya sur le bouton, puis le sas se refermât, plus vite cette fois ci. Le sable rouge qui était rentré dans la pièce volait suite à la brutale fermeture du sas. Le soleil n'éclairait désormais plus la pièce et la sorte de néon qui était sale avec des taches noires sur le verre ce qui était probablement du sable ou même quelques résidus qui se sont accumulés au fil du temps, n'était pas très forte, il en résultait une pièce totalement sombre. Le verre du casque de watto réfléchissait les quelques bribes de lumière qui restait.

Quand, le sas de l'autre coté s'ouvrit watto se dirigea alors vers son garage ou était déjà entreposé son matériel. Il enleva lentement son casque en lui faisant faire 1/6 de tour de rotation vers la gauche puis, il le retira. Il avait des cernes dues au manque de repos qu'entrainait le travail de colon sur mars. Il défit alors sa combinaison. Après 20 bonnes minutes pour enlever et nettoyer le tout il partit du garage, appuyant sur un de ces boutons caractéristique du bunker intérieur. Un bouton carré qui s'illuminait constamment en rouge et dès que vous pressez ce dernier, il s'illumine alors en vert et la porte de métal se soulève comme le sas extérieur, sauf que cette porte là est beaucoup moins étanche et beaucoup plus rapide à ouvrir. Il entra dans une petite salle avec une verrière. De là il avait une vue de mars que la plupart des artistes tueraient pour avoir ne serais qu'un photo ou l'occasion de la peindre. L'homme fatigué par sa journée vérifiât rapidement la météo pour le lendemain. En attendant la réponse de la console installée sur la table il perdit son regard sur l'étendue de mars. D'ici il arrivait à apercevoir le mont olympe. La console bipa, il regarda les résultat quelques secondes puis il s'assit sur le siège en face du petit bureau installé comme tout le reste dans une usine de montage. La firme ne se souciait pas vraiment du confort elle cherchait la rentabilité alors si on pouvait éviter de dépenser quelques mètres de métal de plus on le faisait. Quitte à avoir à la fin un endroit exigüe propice à la claustrophobie. Watto se penchât pour regarder sous le bureau, il n'y voyait rien. Il se releva et prit une petite lampe torche déposé ici en cas de panne ou incidents dans le genre. Il réussit alors à voir une petite caisse qu'il attrapa.

Il gardait dedans un tas de feuille de papier, qu'il n'utilisait que très rarement car beaucoup trop chères. Sur cette planète même le matériaux le plus basic était difficile à trouver. Ce tas là il l'avait ramené avec lui de la Terre lors de son engagement. Il les gardait précieusement car ici envoyer une lettre de papier était un signe de respect. C'était certes pour la raison de rareté mais aussi cela voulait dire que vous avez consacré votre temps à écrire cette lettre. Avec les ordinateur maintenant il vous aurait fallut 10 minutes standard pour l'écrire. Mais lire une lettre numérique et lire une lettre écrite ça n'était pas du tout pareil. Watto écrivait lentement et avec attention sur la lettre. Il cherchait à faire bonne impression. Il commença à raconter les principaux axes de sa vie sur mars son passage au storm puis sa brève syndicalisation chez sdf et enfin le plus récemment à misanthropia qui avait été dissout. Sans compter ses multiples erreurs qui on fait de ses propres syndicats des prisons dont il fallait rembourser des millions de faillite pour en sortir et enfin ses quelques implications dans les guerres. Désormais il était blasé de toute cette violence qui n'a fait que le ralentir.

Il voulait se poser désormais, compter parmi d'autres, s'entraider, rester en paix son choix s'était ainsi tourné vers un syndicat professionnel et plutôt calme comme Le collectif. C'était à eux qu'il envoyait cette lettre avec l'intime espoir d'être accepté. Il termina sa lettre en signant. Le bruit du stylo qui passe vite sur le papier lui rappelait des bons souvenir de la terre. Il se leva accablé par le travail effectué depuis ce matin et allât déposer sa lettre aux personnes concernées avant de retourner chez lui et de profiter d'une nuit de sommeil bien méritée.